Premières Impressions – Sayonara Watashi no Cramer

Avis de l'équipe

Synopsis :

Depuis qu’elle est petite, Nozomi Onda a toujours joué au football avec des garçons. Bien qu’elle se soit entraînée dur et qu’elle s’avère bien meilleure que ses camarades, elle ne pouvait plus faire partie de leur équipe au collège. Mais Nozomi s’est battue pour continuer à pratiquer son sport favori avec ses amis. Arrivée au lycée, elle s’occupe désormais d’une équipe féminine de football. Cependant, les joueuses n’ont jamais réussi à dépasser des qualifications aux tournois régionaux…

AbdoulXGunners

Pour le fan de football et d’animé que je suis, voir le dernier bébé de Naoshi Arakawa était l’une des adaptations que j’attendais impatiemment de voir prendre vie. Chose désormais faite et j’en suis plus que ravi malgré ses soucis.

Arakawa oblige, Farwell, my dear Cramer est évidemment vendu par le prisme de son titre référence, Your Lie in April qui a eu droit à une adaptation de très bonne qualité et comme beaucoup, je rêve de la même chose pour Cramer. Est-ce le cas sur cette entrée ? Oui à demi-mesure.

Sur le plan de la direction artistique, si les divers lieux sont réussis avec une belle palette de couleurs et une bonne utilisation de la lumière, là ou le bât blesse se trouve au niveau du dessin des personnages. Malgré un design très épuré de Eriko Itô, on se retrouve là avec des personnages aux tronches à piquer les yeux d’un plan à l’autre, éloigné ou non. D’autant plus que lorsque l’on regarde le nombre de directeurs d’animation présent sur ce premier épisode et le décalage du film en tête, y a de quoi se poser des questions sur la qualité des épisodes à venir.

Côté animation, on a rien d’extravagant comme un Haikyu ou Captain Tsubasa, mais plutôt à des enchaînements de séquences simples et efficaces qui, même si gâché par la composition de la direction artistique, arrive tout de même à offrir une superbe sensation footballistique. Sensation que l’on doit à Teru Ishii, qui s’occupe spécialement du story-board et de la direction des phases de football et l’autre, Yasushi Muroya qui fait de même pour les autres moments de l’épisode. Le rythme de jeu est fluide et à ma surprise, use peu de CGI et d’une façon bien plus discrète que le film laisse présager ou encore de son homologue Days, adapter par le studio MAPPA. Un des points dont je suis le plus ravi et que j’espère suivra ce pas sur la longueur.

Autre force notable sur cet épisode, la musique de Masayaru Yokoyama. Compositeur ayant travaillé sur le remake de Fruits basket, Astra Lost in Space et surtout Your Lie in April. Un super bonus avec ses sons d’ambiances qui apportent grandement à s’immerger malgré les défauts de réalisation.

En terme d’adaptation, on couvre des chapitres du premier tome, à savoir, le premier chapitre dans son intégralité ainsi que des bouts du deuxième et troisième.

Si l’épisode est très fidèle au contenu original, il prend quelques libertés bienvenues et d’autres non comme par exemple, le parti prix que les viewers ont vus le film Farewell my dear Cramer First Touch en démarrant la série par un flasback qu’on est censé voir que plus tard. Une bonne idée qui se retrouve ratée par le décalage du film et gâche cet aspect surprise sur le personnage d’Onda qui était pensé par Arakawa pour être suivie du même œil que les deux autres protagonistes et aussi pour ne pas perturber les nouveaux venus n’ayant pas lu ou regarder le préquel.

Entre son opening catchy et qui parle aux lecteurs, l’atmosphère d’Arakawa retranscrit à merveille, son ending à faire pétiller par son soin et son animation ainsi que les nombreux sponsors présents qui montrent l’intérêt et le potentiel Cramer, je ne peux qu’être content. Une frayeur subsiste évidemment sur ce que donnera la série sur le long, mais comme le dit Herberger Sepp, «Le ballon est rond» et on va donc croire en cette adaptation.

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